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Pour une créolisation véritable : révéler l'escroquerie intellectuelle de la gauche Mélenchonnienne

  • Luc Delmont
  • il y a 1 jour
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 2 heures

le métissage en Amérique hispanique : la naissance d'une créolité, d'un métissage et d'une hybridation culturelle entre Européens et Amérindiens par l'assimilation dans le creuset civilisationnel latin
le métissage en Amérique hispanique : la naissance d'une créolité, d'un métissage et d'une hybridation culturelle entre Européens et Amérindiens par l'assimilation dans le creuset civilisationnel latin

Aujourd’hui, la France Insoumise et ses alliés idéologiques ne cessent de mettre en avant un mot devenu fétiche : la créolisation. Derrière ce terme aux sonorités exotiques et généreuses, ils prétendent esquisser un nouveau modèle de société, fondé sur le métissage, l’ouverture et la diversité.


Mais regardons les faits. Car le projet réel porté par les idéologues de la FI n’est pas celui de la créolisation. Il est celui d’une société communautarisée, fondée sur :


  • le rejet de l’assimilation,

  • l’obsession des origines,

  • le refus de l’universalisme républicain,

  • et souvent, un rejet explicite de la civilisation occidentale considérée comme oppressante, coloniale, à effacer ou à "déconstruire".


Ce n’est donc pas une créolisation qu’ils nous proposent. C’est une balkanisation identitaire.




Mais qu’est-ce que la créolisation, vraiment ?


La créolisation, la vraie, telle qu’elle s’est opérée dans les Antilles, n’est pas un refus des civilisations. C’est tout le contraire.


C’est un processus de métissage qui s’est fait dans un cadre civilisationnel bien défini : celui du monde latin et chrétien, apporté par l’Espagne, le Portugal ou la France. Loin d’un relativisme culturel, elle a reposé sur un creuset : une langue, une religion, un droit, un imaginaire commun.


Les sociétés créoles ne sont pas des patchworks communautaires, mais des synthèses nées d’une assimilation à un socle civilisationnel partagé, enrichi par les apports de chacun.




L’imposture idéologique de l’extrême gauche


Aujourd’hui, les partisans de la créolisation version Mélenchon reprennent le mot, mais trahissent son sens historique :


  • Ils refusent l’idée d’une culture commune.

  • Ils rejettent les racines latines, chrétiennes, européennes de la France.

  • Ils accusent l’assimilation d’être une violence.

  • Ils opposent les mémoires au lieu de les faire dialoguer.


Or, sans cadre civilisationnel, sans colonne vertébrale, il n’y a pas de créolisation possible. Il n’y a que le choc des identités, le séparatisme culturel, le repli.




Ce que nous proposons à la place : Une créolisation véritable


... Qui ne peut avoir lieu que par le processus d'assimilation-métissage propre au monde latin, et non par la juxtaposition de communautés ethniques propre au monde anglo-saxon...


Face à cette confusion, il est temps de reposer la vraie question : que voulons-nous partager ?


Une société sans repères, ni culture commune, ni récit fédérateur ? Ou un projet collectif ancré, hospitalier, vivant — capable d’intégrer sans renier ?


Oui au métissage, à condition qu’il s’ancre dans un socle.

Oui à l’ouverture, mais à partir d’un héritage commun : celui de la latinité.


Ce socle – issu de Rome, enrichi par la philosophie grecque, le christianisme oriental, la Renaissance – est ce qui a permis à des société métisses mais cohérentes d’émerger, en Europe du sud, en Amérique latine... C’est lui qui a permis l’unité dans la diversité. C’est lui que nous devons réhabiliter.



En résumé :


La créolisation n’est pas la dissolution des identités dans un brouillard multiculturel. C’est l’unité dans la diversité, à condition qu’il y ait un centre de gravité commun.


Et ce centre, en France, s’appelle la civilisation latine.

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