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FRANCE LATINE EUROPE LATINE

  • Luc Delmont
  • il y a quelques secondes
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 26 août

Quels sont les objectifs de ce blog ?

  


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Une vision latine pour redonner un cap à la France


Depuis plusieurs décennies, la France — et plus largement l’Europe latine — semble flotter sans cap, comme détachée d’elle-même. Dans le sillage d’une mondialisation uniformisante et d’une hégémonie culturelle anglo-saxonne, notre pays a vu s’effriter sa cohérence civilisationnelle. Langue, espace public, urbanisme, modèles de société, rapports au monde et à l’identité : tout s’est peu à peu délié, dilué, un modèle de société a été remplacé par un autre…



Mais à l’heure où les défis du XXIᵉ siècle s’imposent — transition écologique, crise démocratique, bouleversements migratoires, multipolarité géopolitique — retrouver le fil de notre tradition latine n’est pas une nostalgie : c’est une nécessité politique, sociale et existentielle pour l'avenir de notre pays et des autres pays latins d'Europe.


Ce retour aux sources n’est pas repli, mais redéploiement : réancrer nos sociétés dans une culture commune, héritée mais vivante, pour mieux aborder les grands enjeux contemporains.

 

Vers une géopolitique des affinités culturelles : souverainisme latin


La France ne peut plus continuer à penser son destin uniquement dans le cadre d’une Europe technocratique ou d’une alliance systémique avec les États-Unis. Il est temps de sortir de l’orbite d’un modèle atlantiste, pour explorer des alliances culturelles cohérentes, fondées sur une histoire, une langue, un urbanisme, un art de vivre et un rapport au monde communs : ceux de la Romanité.


Plutôt que de poursuivre l’illusion d’une "Europe des 27" uniforme, dénuée de colonne vertébrale civilisationnelle claire, nous prônons une Europe des nations qui puissent éventuellement se réunir en blocs civilisationnels cohérents — latins, germaniques, slaves, etc. — permettrait une coopération plus organique, basée sur des affinités concrètes et profondes. Ce souverainisme latin, loin d’un nationalisme fermé, ouvrirait la voie à une diplomatie culturelle forte entre pays de langue romane : France, Italie, Espagne, Portugal, Roumanie, Amérique latine francophone et hispanophone.


La France, par sa géographie et son histoire, pourrait avoir un rôle fondateur dans cette recomposition. Notamment, la moitié sud, souvent considérée comme une périphérie de la nation, est, et a toujours été le chainon manquant entre l'Italie, L'Espagne et le Nord de la France. Cet espace, qui fut le cœur de la culture occitane, est le centre géographique de l'Europe latine. C'est une chance pour la France.

 

Immigration, assimilation et métissage : une identité forte et inclusive


Le défi migratoire n’est pas une fatalité, mais il nécessite une vision culturelle claire. Nous sommes convaincus que les deux approches aujourd'hui proposées et présentées comme opposées l'une à l'autre sont en réalité deux faces d'une même pièce. Que ce soit le multiculturalisme, qui juxtapose les "ethnies" ou l'identitarisme basé sur le mythe d'une généalogie "Gauloise" du peuple français, ces deux conceptions traduisent toutes les deux une même vision racialiste de l'identité. Cette façon d'aborder l'identité nationale, importée du monde Anglo-saxon, n'est pas la notre.


La France n’a jamais été génétiquement homogène, mais elle a toujours été culturellement structurée. L’assimilation — aujourd’hui injustement diabolisée — n’est pas une oppression, mais un processus d’intégration inclusif fondé sur une culture forte et partagée. C'est l'approche anti-raciste par excellence.


Plutôt que d’abandonner l’idéal d’un corps social uni par un imaginaire commun, il faut promouvoir une identité nationale ouverte mais ferme, capable d’accueillir, d'intégrer par l'assimilation culturelle, et laisser des apports génétiques et des influences culturelles être appropriées par la France, via le métissage.


Cela suppose de sortir du modèle multiculturaliste anglo-saxon fondé sur la juxtaposition des communautés, pour renouer avec le creuset latin : une culture d’accueil qui n'efface pas les racines, mais les amalgame dans un récit collectif.

 


Territoires, localisme et urbanité : reconstruire une culture incarnée et charnelle


Enfin, l’identité d’un peuple ne se limite pas aux individus qui le composent. Elle s’incarne dans ses territoires, ses villes, ses maisons, ses paysages, ses cultures, ses repas, etc.

Nous devons retrouver une culture ancrée dans les lieux, plus que dans les individus qui semble aujourd'hui perdus, tant ils ont été déconnectés de leurs racines.


Ce localisme culturel n’est pas provincialisme dépassé, ni une démarche d’identitarisme ethnique, il s’agit au contraire d’une écologie de la mémoire : préserver les formes qui ont fait lien, beauté, cohérence en résonnance avec l’environnement — et donc résilience.


Cela passe par la réappropriation de notre héritage pour construire un projet d’avenir :


  • Un urbanisme méditerranéen : convivial, dense, climatiquement adapté, fondé sur la place publique (cours, ramblas, piazza) en réponse à l’étalement suburbain.

  • Une architecture enracinée : valorisant les matériaux, les savoir-faire locaux et les formes héritées du climat et de l’histoire.

  • Une revitalisation des bourgs et villages, concevoir notre patrimoine vernaculaire non pas comme des décors figés, mais comme lieux de vie durables dans le sens propre du terme, porteurs de réponses aux défis écologiques.

  • Une gastronomie locale contre la standardisation industrielle : reconstruire une tradition alimentaire à partir des territoires : slow‑food, marchés, circuits courts.


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Refonder une civilisation vivante


Face à la fragmentation du monde, la solution n’est ni le repli identitaire ni la dilution mondialiste. C’est dans un ré-enracinement culturel, profondément latin, que la France et ses partenaires pourront retrouver une voie politique singulière, équilibrée et féconde.


Réinventer la romanité aujourd’hui, ce n’est pas restaurer un passé figé :c’est réactiver une tradition vivante pour bâtir un futur aimable à hauteur d’homme, de ville, de paysage — un futur habitable.

 

l'ensemble des articles que l'on trouve dans ce blog traitent de cette approche, par petites touches thématiques, sur des sujets qui peuvent sembler très différents les uns des autres, mais, qui, mis bout à bout dessinent une colonne vertébrale cohérente. Cette cohérence de projet manque cruellement dans les propositions politiques actuelles, souvent pensés comme une simple juxtaposition de propositions technocratiques ou démagogiques sans réelle vision.


Nous espérons que les pistes évoquées ci-dessous puissent inspirer l'offre politique, d'où qu'elle vienne, en vue de proposer aux français un vrai projet d'avenir répondant aux aspirations profondes du peuple.



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