
Le projet « FRANCE LATINE »
Une réponse républicaine, vivante et ancrée face à l’éclatement et à la perte de repère de la société
Par Luc Delmont – Initiateur du projet "France-Europe latine"
"La République est ce qui reste quand tout ce qui divise a échoué."
En France, nous sommes tous témoins que quelque chose s’effondre : l’unité de la nation, l’attachement à la langue et la culture commune, la confiance dans l’école, le respect du cadre républicain ; l’inscription dans l’histoire…
Mais ce n’est pas la France qui meurt, ce sont les Français qui ont perdu leur chemin.
Face aux périls qui s’accumulent — fragmentation identitaire, racialisme, islamisme, américanisation culturelle, abandon de la souveraineté — il est temps de bâtir un nouveau socle commun, à la fois clair dans ses racines et universel dans sa portée.
C’est l’objectif de cette proposition de rassemblement républicain transpartisan : autour d’une idée simple mais structurante, renouer avec la latinité comme colonne vertébrale historique, culturelle et politique de la France.
Redonner un corps vivant à la République
La France n’est pas un territoire flottant ni une simple addition de communautés. Elle n’est pas non plus un héritage génétique figé dans un récit identitaire Celtique largement mythologique.
Elle est une civilisation spécifique, façonnée par des siècles de langue claire, de droit structurant, de transmission scolaire, de culture littéraire, de centralité politique, de laïcité.
Ce modèle n’est ni l’abstraction multiculturaliste imposée par la mondialisation, ni le mythe de l’héritage ethnique "gaulois" : il est latin, non par ses gènes, mais par sa civilisation.
Il nous relie à Rome, à l’universalisme humaniste, à la Méditerranée civilisée, à l’Europe du Sud qui pense en français, en espagnol, en italien, en portugais sans avoir à réaliser des tests génétiques.
Latinité : ce que nous avons en commun
Que l’on soit Français dits "de souche", Français d’origine espagnole, italienne, portugaise, Français issus de l’immigration méditerranéenne en général, nous avons un socle culturel potentiel commun dépassant les origines de chacun :
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Une culture de la famille, de la langue parlée, du respect de l’autorité, de la convivialité,
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Un rapport au temps long, à la mémoire, à la civilisation comme matrice politique,
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Un imaginaire commun ancré dans l’histoire profonde du bassin méditerranéen
C’est à partir de cette "latinité partagée" que peut renaître une République enracinée mais accueillante, populaire mais exigeante, juste mais non victimaire.
Ce que nous refusons
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Le racialisme sous toutes ses formes, qu’il vienne de la gauche indigéniste ou de certains mouvements de droite obsédée par les origines.
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Le communautarisme qui fragmente et victimise.
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Le vide culturel, libéral ou technocratique, qui désespère et laisse place au fanatisme.
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La repentance permanente qui mine la confiance collective et la volonté d’assimilation
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Le mépris de l'école, de la langue, de la transmission.
Ce que nous proposons
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Une république réaffirmée sur ses piliers : école, langue, histoire, laïcité.
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Une fierté civilisationnelle latine, ni ethnique ni désincarnée : culturelle, vivante, républicaine.
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Un ancrage européen méditerranéen, face à l’anglosphère marchande ou au wokisme.
Et maintenant ?
Nous appelons toutes les personnalités, enseignants, élus, citoyens engagés, qu’ils soient venus de la gauche, de la droite, ou de nulle part à se rassembler autour de cette vision capable de réconcilier la France avec elle-même et renouer avec son esprit.
Il ne s'agit pas de créer un énième parti, mais pour réarmer la pensée républicaine devenue technocratique et désincarnée, en lui redonnant un corps vivant, un langage clair, une mémoire cohérente. Nus pensons que les idées que nous développons peuvent répondre à l'attente de l'ensemble des français, au-delà des divisions stériles et somme toute assez artificielles.
Pour tous ceux qui veulent contribuer, discuter, publier ou rejoindre cette réflexion
📨 contact@france-europelatine.com
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