Manifeste pour une Union des Nations Latines d’Europe
- Luc Delmont
- 2 juin
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 juin

« Pour une Europe fidèle à ses racines, solidaire dans sa diversité, humaniste dans sa vocation. »
Préambule
Nous, peuples de culture latine, héritiers d’une civilisation bimillénaire née sur les rives de la Méditerranée, affirmons la nécessité d’une Union des Nations Latines d’Europe, fondée sur des liens historiques, culturels et spirituels profonds.
Face à une mondialisation uniformisante et à une Europe technocratique parfois déconnectée de ses peuples, nous voulons réveiller une conscience commune, fraternelle, solidaire et enracinée.
Article 1 – Une fraternité culturelle et historique
La France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Roumanie et les autres peuples issus de la latinité partagent :
une langue née du latin,
une tradition juridique fondée sur le droit romain,
un imaginaire façonné par la chrétienté latine et le creuset méditerranéen,
un attachement à des valeurs fortes, attachement au beau, à la convivialité, à la famille,
et une conception profondément humaine de la société et du progrès.
Cette fraternité ne relève pas du passé : elle est vivante, actuelle, et peut fonder un projet commun.
Article 2 – Un pilier méditerranéen et méridional de l’Europe
L’Union latine ne se construit pas contre l’Europe, mais en son sein, comme un axe civilisationnel complémentaire à d’autres identités européennes.
Elle vise à rééquilibrer une construction européenne souvent dominée par des visions nordiques, individualistes ou technocratiques, en y réinjectant une vision plus communautaire, sociale, culturelle et humaine.
Article 3 – Objectifs concrets
L’Union des Nations Latines poursuivra :
Une coopération diplomatique et politique renforcée, sur les grands enjeux : immigration, sécurité, souveraineté alimentaire, relations avec l’Afrique et l’Amérique latine.
Une union culturelle active, promouvant les langues néo-latines, les échanges éducatifs, les industries créatives, la préservation du patrimoine.
Une politique économique solidaire, adaptée aux réalités du Sud européen : soutien à l’agriculture, au tourisme durable, aux PME, à l’artisanat, à la transition climatique méridionale.
La promotion d’un modèle social latin, fondé sur la dignité, la solidarité, la famille, et la place centrale de l’humain.
Article 4 – Une identité ouverte
Être « latin », ce n’est pas exclure, c’est rassembler autour d’un socle vivant, accueillant et généreux. L’Union sera ouverte à tout pays ou peuple partageant cette matrice culturelle, dans le respect de sa diversité interne. Elle coopérera avec les autres espaces civilisationnels, sans domination, ni soumission.
Conclusion
Face à un monde fracturé, à une Europe parfois oublieuse de ses racines, nous affirmons qu’il est temps pour les peuples latins de reprendre la parole, de se rassembler, et d’offrir au XXIe siècle une vision à la fois enracinée et universelle.
L’Union latine n’est pas un retour en arrière : c’est un retour au vivant, une fidélité créative à ce que nous sommes, pour bâtir ce que nous voulons devenir.



Commentaires