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Pallier l'absence de vision : des propositions concrètes

  • Luc Delmont
  • 2 juin
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 juin


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1. Revaloriser l’identité culturelle latine comme socle commun


Objectif : reconstruire un récit national et civilisationnel positif, inclusif et structurant.


Création d’un Institut des Cultures Latines, chargé de promouvoir l’histoire, la langue, les arts, la pensée et les modes de vie latins en Europe (et en lien avec le Maghreb et l’Amérique latine).


Ajout d’un volet "Civilisation latine et méditerranéenne" dans les programmes scolaires (collège et lycée), intégrant littérature, droit romain, philosophie, etc.


Valorisation des traditions régionales latines (occitane, catalane, corse, ligure…) dans la politique patrimoniale et linguistique.



2. Refonder l’intégration par une logique de continuité culturelle


Objectif : sortir d’un modèle d’intégration abstrait ou coercitif pour créer une adhésion vivante et incarnée au projet français.


Promotion d’une citoyenneté culturelle méditerranéenne : actions d’échange, jumelages culturels, programmes de formation croisée enseignants-élèves autour de récits partagés.


Reconnaissance du continuum culturel de l'espace de la "Mare Nostrum", lien entre les différentes rives de la méditerranée, via l’histoire, l'héritage commun (protéger les récits familiaux de l’immigration), la langue, la cuisine, l’hospitalité.


Refonte du service civique : créer un "service civique latin" mêlant jeune des pays de l'union latine autour de projets collectifs (ruralité, patrimoine, écologie humaine).



3. Lutter contre l’américanisation des mœurs et restaurer un mode de vie latin


Objectif : défendre une vision humaniste, chaleureuse et communautaire de la vie collective.


Loi sur la "protection d' l'art de vivre méditerranéen", inspirée des lois de défense du patrimoine immatériel (repas partagés, rythmes sociaux, fêtes locales, etc.).


Encadrement des grandes plateformes culturelles américaines ou "globales"' (Netflix, Spotify, TikTok), avec quotas pour la production francophone/latine, et soutien à la création locale.


Régénération des centres-villes (places, terrasses, marchés, librairies…) par une politique fiscale et urbaine ciblée.



4. Faire émerger une écologie latine, humaine et territoriale


Objectif : sortir d’une écologie abstraite et culpabilisante pour une écologie enracinée, joyeuse, rurale et populaire.


Plan national de revitalisation des paysages latins (oliveraies, haies, vignobles, villages de pierre, fontaines…), financé par un fonds européen dédié.


Soutien aux agricultures méditerranéennes et vivrières, avec circuits courts et savoir-faire traditionnels (produits AOC, marchés couverts, polyculture).


Éducation à l’écologie du quotidien : lien à la terre, à l’eau, aux saisons, à la cuisine et aux rites sociaux associés.



5. Promouvoir une alliance latine à l’échelle européenne et mondiale


Objectif : structurer un bloc géopolitique et culturel autour des pays latins, capable de peser sur la scène internationale.


Création d’un Conseil des Nations Latines d’Europe (France, Espagne, Italie, Portugal, Roumanie, Belgique francophone), avec réunions régulières, échanges de jeunes, convergences politiques.


Mise en place d’une "carte latine" pour les étudiants et travailleurs, facilitant la mobilité entre pays latins.


Partenariats stratégiques renforcés avec l’Amérique latine et le Maghreb (coopération culturelle, diplomatie éducative, solidarité méditerranéenne).



Conclusion : vers une "France latine" assumée


Ces propositions visent à faire de la France :


Un foyer culturel rayonnant, réconcilié avec ses racines latines,


Un pont entre Europe du Sud, Afrique du Nord et Amérique latine,


Et un modèle social alternatif face à l’atomisation anglo-saxonne et au vide identitaire moderne.



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